L’éducation formelle se déroule dans des établissements d’enseignement et de formation et débouche sur l’obtention de diplômes et de qualifications reconnus. L’ensemble du secteur de l’éducation formelle est organisé, subventionné ou simplement reconnu par la Communauté française. L’accès à l’enseignement obligatoire (primaire et secondaire) est gratuit, tandis que, sauf exceptions, les étudiants de l’enseignement supérieur doivent acquitter des droits d’inscription. A certaines conditions, les élèves de l’enseignement secondaire et de l’enseignement supérieur bénéficient d’allocations ou de prêts d’études alloués par la Communauté française.
L’éducation non formelle intervient en dehors des principales structures d’enseignement et, habituellement, n’aboutit pas à l’obtention de certificats officiels. L’éducation non formelle peut s’acquérir à la suite d’une expérience professionnelle ou être réalisée dans un centre de formation. Elle peut être fournie par des organisations ou services établis en complément des systèmes formels (formation professionnelle continue, classes d’enseignement artistique, musical ou sportif ou cours privés pour préparer des examens,...) ou dispensée dans le cadre des activités, d’organisations ou de groupes de la société civile (associations de jeunes, syndicats, secteur professionnel ou partis politiques). La formation professionnelle des adultes relève des Régions et elle est gratuite. Les autres formations accessibles aux adultes bénéficient de modalités de financement variées : ainsi, l’enseignement à distance est organisé par un service du Ministère de la Communauté française et il est accessible moyennant un droit d’inscription très peu élevé ; de nombreux organismes indépendants bénéficient d’allocations de la Communauté française au titre d’associations d’éducation permanente.
L’éducation informelle est le corollaire naturel de la vie quotidienne. Contrairement à l’éducation formelle et non formelle, elle n’est pas forcément intentionnelle et peut donc ne pas être reconnue, même par les individus eux-mêmes, comme un apport à leurs connaissances et à leurs compétences.
Pour faire face à leurs dépenses, les milieux d’accueil de la petite enfance peuvent, le cas échéant, bénéficier de subsides émanant de l’ONE (organisme relevant des compétences de la Communauté française) ou d’autres pouvoirs subsidiants et bénéficient également de la participation financière des parents.